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Vous avez vu ma jolie tresse?

À PROPOS...

Je suis arrivée en France à cinq ans, après une vie entière passée en Belgique. Quand mes parents m'ont  expliqué, terriblement embarrassés, que les petits Parisiens que j'allais rencontrer à l'école me parleraient du père Noël (un Français) plutôt que de Saint Nicolas (un Belge), j'ai compris l'arnaque. Je n'ai rien dit.

A onze ans, je posais mes valises à Aix en Provence, et j'ai pris racine. Avant, je n'étais qu'une plante en pot qui poussait là où la famille me posait.

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... Le temps passe... Je grandis, semblable aux autres, gauche, gauchère, un peu cactus mais c'est par peur des autres, garçon manqué jusqu'à dix-neuf ans. Je baigne avec délices dans les éternels mouvements étudiants. Je me fais très impoliment virer de l’Éducation nationale en première. Mes parents insistent, je continue dans le privé.

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Bac, fac de sciences, recherche scientifique, laboratoires et boum! je m'aperçois que s'il y a une chose que je ne supporte pas, c'est l'expérimentation animale. Je tremble d'horreur quand j'injecte le cancer aux souris. On me dit que je vais m'y habituer, mais non, c'est de pire en pire. J'ai le cœur qui remonte dans la bouche quand j'entre dans l'animalerie. J'arrête. Je décide de faire du journalisme scientifique. Je m'installe à Paris.

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Un an plus tard, on me propose d'entrer dans un labo aux États-Unis. J'ai oublié le problème des animaux et je pars. Je dois massacrer des grosses chenilles turquoise ou vert printemps (suivant la nourriture qu'on leur donne).

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Hélas, nouvelle constatation: je m'ennuie à mort dans les labos. Alors quand ma fille nait, je démissionne. Je deviens mère au foyer. La famille s'agrandit avec un petit boy, aussi eurasien que sa sœur. Je fais des traductions pour arrondir les fins de mois. J'écris, je vis. Je révise ma grammaire. Et je m'aperçois qu'il est impossible de conjuguer le verbe "extraire" au passé simple. J'apprends donc l'art des périphrases. Nouvelle corde à mon arbalète d'écrivain.

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Puis je retrouve mes racines en Provence. Je fonde une association qui s'occupe de personnes autistes (l'APAR) et à côté, je continue ma passion, l'écriture. Je passe un temps fou à peaufiner les techniques. L'art de l'ellipse, les dialogues sans frontière, la chasse aux adverbes, le rythme d'un récit... J'apprends, lis, me documente. Je m'abonne à Writer (vraiment bien, je conseille) et enfin, après des années de travail, à couper, effacer, recommencer, je publie Faux Frère sur Amazon.

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Depuis j'écris et je publie un ou deux livres par an. Le thème? Il suit l'inspiration du moment: roman historique, bit-lit, thriller... Je ne veux pas m'obliger à un genre, juste histoire de me faire un nom. Cela pénalise. Les grands écrivains sont connus pour leur spécialité littéraire. Simenon, Charlaine Harris, Agatha Christie, Juliette Benzoni et tant d'autres.

Le dragon domestique d'Agnès Massion
Sympa, non?
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Avec 10 petites années de plus que sur la photo sur la page d'accueil, et c'est pour ça que je la mets au fin fond d'une biographie que pas grand monde lira.

Voici son chat mal luné
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