Agnès Massion

(suite)

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Le chat, rassemblant son courage malgré l'eau qui lui plaquait les poils sur le corps et lui rentrait dans les oreilles, frappa à la porte. A son cou pendait un petit panneau:

"ADOPTE-MOI!".

Il transforma ses yeux en ambre fondu, prit l'air mignon dont il avait le secret. D'ailleurs la photo ci-contre vous montre quelle adorable boule de poils il était. L'humain ne résista pas. Il lui ouvrit la porte tout grand et le fit rentrer, disant quelques mots que Félix cherche encore à interpréter aujourd'hui:

    - Hé merde! Je ne peux tout de même pas laisser ce sac à puces dehors par un temps pareil!

(Mon honnêteté d'écrivain m'oblige à préciser qu'il n'y avait aucun sac devant la porte.)

J'entrai donc dans la masure. C'était une sorte de nid douillet, éclairé par un feu qui pétillait dans l'âtre. Devant le foyer, un profond fauteuil était pourvu d'une tablette coulissante, sur laquelle trônaient un ordinateur portable et un verre de vin. Une douce musique caressait les oreilles de Félix, désagréablement bouchées par les gouttes d'eau.

Le chat se secoua, arrosant au passage l'humain qui poussa un miaulement scandalisé. Cette sale bête menaça aussitôt Félix de le mettre dehors s'il recommençait.

C'est à ce moment là que notre héros comprit qu'il allait aimer sa mission.

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A suivre...

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