Lors de la série précédente en 5 tomes "Meg Corbyn", l'auteur a créé un monde tellement attachant que les lecteurs ont refusé que la série s'arrête. D'où la trilogie "Le monde de Meg Corbyn" qui reprend son univers riche en personnages de tous genres.
Les histoires se passent dans une monde où l'on reconnait l'Amérique qui porte le nom de Thaisia. Les Autres  – vampires, élémentaires et autres créatures surnaturelles encore plus redoutables – possèdent la terre et acceptent de la louer aux humains. L'avidité des humains (dans les tomes Meg Corbyn) a entraîné une grande éradication, et une partie des villes humaines disparaissent. Restent quelques villages où se construisent des communautés mixtes. La nouvelle trilogie se passent dans ces villages, où de nouveaux ennuis commencent.
Je reconnais, ces livres sont addictifs. Une foison de personnages rend cet univers vivant. Les thèmes font du bien. Punition sans pitié des méchants: menteurs, escrocs, avides, aucun défaut n'est épargné. Toute puissance des gentils mais féroces métamorphes qui, on le sait, finiront pas gagner. Romance évidemment, mais au milieu d'une histoire à rebondissements. Tous les ingrédients y sont.
J'ai lu les 8 tomes d'un coup (5 Meg Corby et 3 Le monde de Meg Corbyn). Anne Bishop sait rendre la lecture fluide, mais il y a quelques défauts. Trop accaparée par son histoire, Bishop explique mal certaines situations. Il manque d'éléments pour comprendre. On passe dessus, mais c'est frustrant. Il y a des répétitions dans les réactions des personnages, ce qui affadit ce qui était au départ un bonne idée. Et - mais je suis sûre que la plupart des lectrices ne seront pas d'accord avec moi - je suis agacée (car trop commun dans ce genre de livres) par la description des groupes de copines qui tiennent tête aux mâles avec leur attitude girly.
À propos de l'auteur
Anne Bishop est née en 1955. Elle vit dans l’État de New York. Elle a été récompensée par le William L. Crawford Memorial Fantasy Award pour sa série la plus acclamée : La Trilogie des Joyaux noirs.