"Un café maison" de Keigo Higashino
- Agnès
- 30 juil. 2021
- 1 min de lecture

Dans les beaux quartier de Tokyo, un homme annonce froidement à son épouse qu'il va la quitter car elle ne lui a pas donné d'enfant. Elle décide de passer quelques jours chez ses parents, à quelques centaines de kilomètres de là. Le surlendemain, le mari est trouvé mort dans son salon, une tasse de café portant des traces d'arsenic renversée à côté de lui. Après le premier court chapitre, je me suis demandé comment Higashimo allait bien pouvoir écrire son bouquin: on avait la victime (le mari), l'assassin (la femme), le mode opératoire (café empoisonné) et le mobile (le mari voulait la quitter). L'inspecteur Kusanagi cherche à prouver la culpabilité de l'épouse, mais n'arrive pas à comprendre comment elle a pu empoisonner le café en étant à l'autre bout du Japon.
L'auteur construit une intrigue toute en nuances, dans laquelle séduction et déduction tiennent le lecteur en haleine. Le livre a reçu le prix Naoki, un des plus prestigieux du Japon.
Le plus:
Ce que j'ai adoré, c'est l'impression de débarquer sur une autre planète: les personnages s'excusent beaucoup en s'inclinant les uns devant les autres. Les femmes, au lieu d'être des héroïnes dures et armées comme on en voit chez nous, sont des épouses soumises, discrètes (et redoutables); des femmes qui cousent modestement assise sur le canapé du salon, qui baissent les yeux, jouent de leur charme et craignent beaucoup le qu'en-dira-t-on. Il me manque juste quelques descriptions pour colorer une histoire que je vois en noir et blanc. https://www.amazon.fr/dp/2330018800/
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